Ces Cyclo-Potes ont eu un fort long débat
Quand ils ont appris qu’en Ariège ce n’est jamais plat.
Ils ont pris la chose à la rigolade
Et pour vérifier y partirent en balade.
En ce vendredi de septembre, les voilà donc à Foix
Au Léo bien installés ils n’étaient pas à l’étroit.
Quatre tandems et un beau vélo
Prirent l’Ariège d’assaut.
Premier circuit : de jolies routes aux pentes faciles
Bien que vers Roquefixade ce soit moins tranquille.
Cette montée les avait bien faits transpirer,
Les Cathares en les voyant devaient bien s’amuser.
Le soir, à l’auberge , ils prirent l’apéro.
Ils en profitèrent pour étudier le topo
De l’étape qui les attendait le lendemain.
A l’énoncé de son profil, certains firent moins les malins !
Le joli col del Bouich à 599 mètres, le samedi
Fut rapidement escaladé sur un neuf tapis.
L’étroite route champêtre vers Serres sur Arget
Ne leur permit pas d’admirer l’étang pourtant annoncé.
La traversée de Burret : son église, sa mairie typique,
Promettait de prochaines heures épiques.
Deux kilomètres très pentus en disaient déjà long,
Du haut des tandems leurs nez frôlaient le goudron.
Premières photos sous le panneau du col des Marrous.
Puis la forêt de hêtres traversée sans rencontrer un ours
Le col de Péguère à 1375 mètres fut atteint.
La descente vers les Caougnous demandait de bons freins.
Notre pilote le moins habile fit rougir les jantes
Et deux fois le pneu avant éclata sur cette pente.
Le col de Port à 1250 mètres nous vit arriver
Le ventre vide mais pas trop fatigués.
Deux heures après l’heure dite
On put y déguster de belles truites.
Mais voilà, dans la descente, notre maladroit
De la roue avant éclata pour la troisième fois.
La chance et les réflexes précieux du co-pilote
Firent qu’il n’y eut pas de chute malgré cette conduite sotte.
Tarascon sur Ariège marquait le début des surprises,
Pour tous, sauf pour le vélo qui n’en fit qu’à sa guise :
Il prit son indépendance et parcourut la quatre voies.
Quelle drôle d’idée ma foi pour rejoindre Foix !
Voulait-il préparer la rencontre avec les porsches
Les tours de pédales rageurs du 110 ne s’approchent.
Enfin, de coup de klaxons en bifurcations
Pour regagner le Centre, il trouve la solution.
Etait-ce désir d’indépendance, voilà la question ?
Ou contre l’organisation volonté de rébellion ?
Après nous être posé moult interrogations,
A l’arrivée, contents de le retrouver nous étions.
Après un dîner pantagruélique et une nuit reconstituante
Quatre téméraires pilotes gravirent à vitesse lente
Les terribles lacets conduisant à 1790 mètres à Beille.
Ce fut dur mais au sommet quelle merveille !
Tous les fans réunis ont longuement applaudi.
Et c’est en terrasse face à la montagne qu’en ce midi
Les spécialités ariégeoises nous avons savourées.
Mifa, José et Jean-Pierre avec nous ont partagé
Ces délicieux moments de joie et d’amitié.
En Ariège, du plat il n’y en a pas, nous avons vérifié !
Que notre cher club est beau et les Pyrénées jolies,
Qu’il est agréable de vivre ces doux moments entre amis !