Fuyant les averses océanes et le ciel gris
Désireux de rouler enfin un samedi
Nos joyeux et valeureux potes cyclos
Ce sont offerts un séjour de haut niveau.
Cela deviendra sûrement une habitude
En septembre les TCDVA prennent de l’altitude.
Certains, du relief, ont la mémoire courte
D’autres, novices, de rien ne doutent.
I
ls ont rejoint Foix pour affronter en tandems
Les routes d’Ariège supposées plates comme la main.
Ce samedi après-midi, quatre équipages
Partirent à l’assaut des circuits dessinés sur la page.
Le col Del Bouich se dressait dès le départ
Que sont 599 mètres quand chacun pédale sa part
Son petit dénivelé et ses quelques kilomètres
Face au vent faisant chuter le thermomètre.
Une belle route nous amena jusqu'à Durban
Ce parcours était facile assurément.
La grotte du Mas d’Azil curiosité de la nature
Se laisse traverser par vélos et voitures.
Personne n’y croisa d’homme préhistorique.
Conduits dans ces collines par un ariégeois rustique
C’est par la rivière souterraine de Labouiche
Qu’on retrouva le Léo avant que le ciel nous douche.
Puis à l’apéro avec beaucoup d’entrain
Entonnant notre hymne et ses refrains.
Dimanche n’étant pas un jour de repos
Pour tous ceux qui aiment le vélo.
Nous l’avons très rapidement vérifié
Même avec ce vent glacé, nous avons transpiré.
Méprisant les lois de la gastronomie
Affrontant cette journée avec appétit
Nous attaquons par le plat de résistance
Cazenave et ses 10% n’étant pas vulgaire pitance.
La jolie et tourmentée route de Corniches
En paysages enneigés n’était pas chiche.
Plus loin la carrière de Trimouns et son Talc
Indiqua qu’on surplombait Luzenac
Après Caussou des pentes douces pour hors d’œuvre
Epargnant aux pilotes de grandes manœuvres
Personne ne fit rougir les braquets
Mais tous espéraient vite s’attabler.
Les 1361 mètres de ce timide col de Marmare
Pour un agréable pique-nique furent le cadre.
Un bon café à Prades vite dégusté
Le retour fut le dessert de notre chevauchée
Les Sept Frères, la Croix des Morts se veulent cols
Mais c’est en descente qu’on les passa, quel bol !
Après Bélesta, Lavelanet et jusqu’à Nalzen
Quelques cotes furent gravies à grand train.
Au total, cent dix-sept kilomètres au compteur
Furent bouclés sur ce parcours avec bonheur.
Lundi, «l’Hegoa » avait dans la nuit, poussé,
Jusqu’à nous de froides et pluvieuses nuées
L’ascension du Port de Lers annulée
On ne saura jamais qui en fut soulagé.
De ce séjour on retiendra qu’il est aisé
De partager des moments d’amitié :
Jean-René nous a bien fait rigoler
Avec sa définition de « l’oursaillé »
Josette nous a régalés de ses basques gâteaux
Marie-Thé, Jeanine et Jean-Pierre nous assistants en auto
Sportifs ou non, tous réunis
Ce séjour a été réussi !
Pour affronter en tandem ces parcours si beaux
Les CYCLO-POTES sont vraiment costauds.
16, 17, 18 septembre 2017.